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Louise Carpple ou l'art d'être française à Poudlard
19 novembre 2013

Chapitre 17 : La Grosse surprise d'Hagrid

Hagrid_by_WhiteElzora

C'est perdu dans mes pensées que je franchis la porte menant au sentier de la cabane d'Hagrid. Je prie toujours pour la vie de Serdentard, tout en rêvant à mon hypothétique et peut-être, illustre famille de sorciers. Je m'imagine en descendante de Merlin ou de Lord Stoddard Withers, vivant dans un immense manoir aux écuries impeccables et aux mystérieux passages secrets...

Malgré les flâneries de mon esprit dans les méandres d'un chaudron sans fond, je perçois tout à coup un cri aigu qui m'est familier. C'est un son de détresse et de colère que j'ai déjà entendu lors de bagarres mythiques entre frères... Max !

Sans réfléchir d'avantage, je me précipite vers la source du raffut, bousculant au passage deux amoureux qui se tiennent par la main. Ignorant leurs cris outrés, je continue ma route à la vitesse d'une licorne au galop. J'aperçois en premier lieu deux grosses formes sombres, tenant au bout de leurs poings boudinés, deux gamins qui se débattent comme des petits phénix voulant sortir de leur coquille. Mon sang ne fait qu'un tour !

"Hé! Vous là ! Posez mon frère immédiatement ! "

Les deux brutes se retournent mais ne lâchent pas leurs prises pour autant. C'est mal me connaitre mes petits cocos ! Je sors ma baguette en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mon visage sans doute déformé par la hargne. A la place de l'inquiétude que je devrais, en théorie, voir se dessiner sur leurs visages, c'est un sourire carnassier qui s'y affiche, me narguant avec peu de finesse. Gros balourd numéro un ouvre alors la bouche en direction de Max:

"Oh! Mais on dirait la petite soeu-soeur que tu suppliais d'intervenir tout à l'heure ! "

" Lili ! Lili au secours ! " S’écrie balourd numéro deux dans une imitation pitoyable de mon frère.

Max et son camarade sont suspendus à plusieurs centimètres du sol, rouges comme des gnomes qui auraient mangé une dragée au piment. Ils tentent de se débattre comme ils peuvent, mais leurs petites mains ne font guère le poids face aux deux ignobles pattes de Scroutt qui les agrippent comme des sucreries sur le point d'être dévorées.

"Je ne le répéterai pas deux fois ! Lâchez ces deux garçons tout de suite ou je vous transforme en deux stupides veracrasses que vous êtes déjà ! "

Bon... j'avoue que j'aurais pu trouver un peu plus subtil, mais ces deux idiots n'auraient sans doute pas compris...

Je ne sais pas si c'est la rage brûlant dans mes yeux ou bien ma baguette pointée contre leurs nez porcins, mais ils lâchent brusquement leurs proies et Max et son ami se précipitent aussitôt derrière moi.

Devant la mine penaude de mes adversaires, j'admets être assez fière de ma technique d'intimidation et je jubile presque, quand j'entends une voix glaciale dans mon dos.

"Vous n'aviez pas autre chose de plus important à faire tous les deux ? "

" On s'amusait juste un peu Drago... " Répond le plus joufflu des deux, la tête basse.

Drago ? Ce nom me dit vaguement quelque chose...
Effectivement, lorsque je me retourne enfin, je reconnais le garçon blond croisé aux toilettes en début de semaine, dont le nom est sujet aux railleries en ce moment dans la salle commune. Un certain Malfoy je crois...

A cet instant, je n'aimerais pas être l'un de ces deux gorilles... Drago semble furieux, les poings serrés et les traits crispés. D'un mouvement de tête, il fait signe à ses deux camarades de le suivre et ne nous accorde même pas un regard quand ils tournent les talons.

C'est seulement lorsqu'on n'aperçoit plus que le sillage de leurs capes dans le lointain, que j'abaisse ma baguette et réconforte un Max quelque peu terrorisé.

"Voyons Max ! Qu'est ce qui vous a mis dans une situation pareille ? Tu ne savais pas que ces deux gros babouins braillards, baveux et empotés sont à éviter en général ? "

" On n’y est pour rien Lili ! Je te le jure ! Ils nous ont pris par surprise ! On sortait prendre l'air après l'anniversaire de Kelly et ces deux monstres nous ont attaqués par derrière ! Ils voulaient qu'on leurs donne les bonbons qu'on a récupérés à la fête et..."

" On a essayé de se défendre madame, mais ils sont si forts qu'ils nous on soulevé par le col d'une seule main ! Coupe soudainement l'ami de mon frère avant de rougir.

"C'est bon les gars! Vous êtes libres maintenant ! Filez vite avant que le serpent qui sommeille en moi ne change d'avis ! " Dis-je en tentant une grimace reptilienne.

Max me sourit, me saute au cou puis déguerpit au pas de course en me tirant la langue.

Qu'ils essaient de s'en reprendre à mon frère ! Ils verront ce que le mot souffrance signifie, pustules de Troll alors !

Je peste toujours contre la bande de Malfoy quand j'arrive à la cabane, où les aboiements familiers de Crockdur ne m'accueillent pas comme à l'accoutumé... Tiens... Voilà qui est curieux... Je frappe tout de même à la porte, mais toujours rien. Je décide de grimper sur une bûche pour regarder à travers la fenêtre poussiéreuse. La cheminée n'est pas allumée ni la vieille lampe à pétrole que le maître des lieux trimballe sans cesse avec lui. Il ne serait pas parti sans moi tout de même ! Je fais deux fois le tour de la maisonnette avant de me rendre à l'évidence, Hagrid a disparu.

Après mes péripéties dans la forêt, j'hésite quelque peu avant d'y retourner seule. Cependant, savoir Serdentard en potentiel danger a tendance à me pousser à prendre des risques... Carla me tuerait sans doute si elle savait ce que je m'apprête à faire... Pourtant, je ne mets pas longtemps à me décider, je resserre ma queue de cheval, remonte mon sac et pénètre le d'un pied assuré dans la pénombre des arbres. Après tout, la pleine lune est terminée, Je ne risque pas de croiser un loup-garou affamé ce soir !

A demi-rassurée, me voilà partie pour la grotte, si madame veut bien se montrer bien sûr !... J'ai quelques doutes quant à sa localisation et après mûres réflexions, je pense qu'elle a des propriétés magiques plus que suspectes...

Mes nombreuses questions silencieuses sont interrompues par de drôles de bruissements de feuilles, suivis par un intense tremblement de terre... Par le caleçon de Merlin ! Je suis en Angleterre, pas au fin fond du Japon ! Malgré le crépuscule déjà avancé, j'aperçois plusieurs volatiles décoller de leurs perchoirs, aussi paniqués que moi. Mais qu'est ce que c'est que ce bins ?!!!

Je m'appuie contre une écorce rugueuse, cherchant tant bien que mal à rester debout. La deuxième phase de mon plan génial est de me trouver un abri, les secousses qui se rapprochent n'annoncent en général rien de bon...

Une fois de plus, mon don pour m'attirer des ennuis à fait ses preuves. En voulant me glisser discrètement à quatre pattes dans une énorme souche, je me sens tout à coup décoller du sol humide. Comme toute fille terrifiée qui se respecte, je me mets à hurler de toute mon âme d'une voix qui me semble bien loin d'être la mienne. Réaction qui produit son petit effet puisque, soudain libérée, j'atterris lourdement à plat ventre. La bouche pleine de terre, et avec sans doute quelques côtes cassées, je me retourne aussi vite que mon corps me le permet et ce que je contemple devant moi me coupe le peu de souffle qu'il me reste ! C'est un géant !

Un géant d'au moins trois mètres de haut avec des mains de la taille d'une voiture, pressées contre des oreilles qui feraient de parfaits parasols... Mais dans quelle m***** me suis-je encore fourrée !

Le monstre semble en colère, il tape du pied et ne cesse de prononcer des mots incompréhensibles. "Hagger" ? J'espère que ça ne veut pas dire "miam miam" en langage géant !

Je recule prudemment, mes mains s'écorchent contre des trucs tranchants non identifiés. Je suis à deux doigts d'hurler à nouveau quand les doigts immenses du monstre s'approchent de moi avec lenteur.

"GRRRRAAAAAAAAAAUUUUPPPPY ! Laisse Louise tranquille immédiatement ! Louise gentille ! Louise amie ! " Hurle une voix que je bénis profondément.

Le géant se tourne alors vers la voix et applaudit de bonheur.

"AMI ! AMI ! "

"Oui ! C'est bien Graupy, amie ! Lili est une amie ! Assois-toi maintenant Graupy ! C'est très bien ! Bravo ! "

J'aperçois enfin Hagrid dont j'avais reconnu la voix, et pour une fois, il semble presque petit à côté du monstre qui s'est maintenant installé sur la souche qui aurait dû me servir d'abri. Je suis encore couverte de glaise et sous le choc quand le professeur m'aide à me relever.

" Ouf ! Tu n'as rien ! Heureusement que je suis arrivé à temps... Je ne sais pas ce qu'il lui a pris, il a entendu un bruit et il est parti en courant. C'est que c'est drôlement dur de le rattraper mon petit Graupy, il court vite ! "

Mon petit Graupy ?! PETIT ! C'est définitif, je crois qu'Hagrid à perdu la boule !

" Louise, voici Graup, mon frère ! "

C'est là que normalement, dans un film, je me serais évanouie. Heureusement, la découverte de la magie m'a permis de ne plus être surprise par quoi que ce soit et de développer un mental d'acier. Quoi que là, je pense avoir franchie mon seuil de compréhension...
C'est avec difficulté que je parviens enfin à ouvrir la bouche :

" Votre... fre- frère ? "

" Oui, enfin, mon demi-frère. J'essaie de lui apprendre l'anglais, ce n'est pas facile mais il se débrouille très bien ! " Me confie-il avec une un air de fierté non dissimulée. " C'est bien qu'il rencontre d'autres personnes, il connait déjà Harry, Ron et Hermione, mais plus il verra de monde, mieux il s'adaptera ! "

Que Hagrid veuille qu'il voit des gens, d'accord, mais je ne suis pas du tout convaincue les gens, eux, aient envie de le rencontrer... Je concentre mon attention sur ce que l'on peut appeler le demi frère le plus encombrant de l'année et je me rends compte qu'en dehors de sa taille monumentale, il a l'air aussi inoffensif que Hulk, le chat de Max. Graup se confectionne un bouquet de fleurs avec ce qui est à portée de cueillette, tout en mâchonnant ce qui ressemble à un petit rocher. C'est sûr, quand il n'essaye pas de vous bouffer, il est plutôt mignon...

" Bien sûr, je compte sur ta discrétion... il ne faudrait pas que les autres élèves soient au courant... j'ai peur que Graupy les effraie un peu... tu comprends ?

Tu m'étonnes !

" Evidemment Hagrid ! Pas de problème, je serais muette comme un Détraqueur ! "

" Bien ! Parfait ! Merci Louise! Maintenant allons voir ton oiseau ! " Me propose t-il l'air ravi. "Graupy va nous accompagner, j'ai repéré des traces bizarres un peu plus au Nord, je serais plus rassuré s'il reste avec nous."

A son ton, on pourrait croire que c'est le géant de trois mètres qu'il faudrait protéger !

Quelque peu inquiète et les côtes toujours douloureuses, je prends la tête de la plus improbable des expéditions : un demi-géant et son chien, son demi frère, lui géant des pieds à la tête et une adolescente de quinze ans, complètement paumée. Voilà une soirée qui débute parfaitement normalement dans la vie de Louise Carpple.

« Liiiz jolie ! Jolie jolie fleurs ! »

Graupy est décidément le garçon le mieux élevé de cette école, il sait parler aux filles, lui !
Quant à Hagrid, il est ravi que son géant de frère m’apprécie autant et il ne cesse d’essayer de m’inviter à participer à sa « sociabilisassions. »

Comment lui répondre que non, je ne peux pas passer trois ou quatre fois par semaine rendre visite à Graupy pour lui apprendre des trucs de « jeunes »… Entre Serdentard, les devoirs pour les BUSES, mon enquête sur mes origines et ma bataille perpétuelle pour rester en un seul morceau, mon planning est archi plein !

Heureusement, nous ne sommes plus très loin de la grotte et Hagrid se tait, sur ses gardes. Mon radar détecteur d’ennuis en tout genre se met alors en marche. La forêt est devenue silencieuse, comme le calme avant la tempête… je suis concentrée, scrutant le moindre brin d’herbe osant se trémousser au rythme des bourrasques de septembre. Graup s’est lui aussi arrêté, humant l’air comme un cerbère affamé, pendant que Crockdur se réfugie entre les jambes de son maître en grognant d’inquiétude.

N’apercevant rien d’anormal, je continue lentement ma route sur quelques mètres, devinant ma destination très proche. Je reconnais deux arbres aux formes bizarres qui trônaient justement à coté de la caverne. Leurs branches dansent joyeusement au milieu de la mousse et du lichen,. Cependant, une fois de plus, je constate que la cavité rocheuse a laissé place à une bande de broussailles piquantes aux paupières clignotantes. Très bien, faisons le point!

J’ai découvert cette grotte alors que je cherchais un abri. Puis, je l’ai retrouvée alors que j’étais en danger… Conclusion, ce phénomène apparaît uniquement lorsque l’on en a besoin ! Pour un moldu, cela n‘est pas forcément évident, mais quand on vit au quotidien dans une magie qui vous surprend toujours plus, on prend vite en mains, ou plutôt en neurones, la logique des sorciers.

Je ferme donc les yeux et me mets à visualiser très fort : « j’ai besoin de voir Serdentard ! ». Réouverture des globes oculaires, trop facile, rien à l’horizon. Je me mets donc à faire des cent pas, sous les yeux sceptiques de Hagrid et l'indifférence totale de Graup qui pique un petit somme, appuyé contre un arbuste qui vient de signer son arrêt de mort.

« Je connais bien cette forêt Louise, et à ma connaissance, il n’y a pas de grotte par ici… »

« Mais si Hagrid! Je vous jure! C’est bien ici ! Vous ne vous souvenez pas quand vous êtes venu nous secourir les garçons et moi ? »

« Hé bien… c’est qu’il faisait nuit et il tombait des cordes… je crois que c’était un peu plus à l’Est… »

Continuant de tourner en rond, je ne visualise qu’une chose, une Serdentard à l’agonie mourant de faim au milieu de son nid dévasté. Exaspérée, je pose mes fesses sur un rocher en espérant un éclair de génie.

« Louise ! Regarde ! » M’interpelle Hagrid, me faisant sursauter.

Par le caleçon crasseux de Merlin ! La grotte ! Elle est devant moi ! Je me lève avec entrain et me dirige vers l’entrée quand la grosse main boudinée de Hagrid me bloque le passage.

« Laisse moi passer devant, on est jamais trop prudent. »

A ces mots, il s’approche avec précaution de la paroi rocailleuse qu’il effrite doucement entre ses doigts, tout en la reniflant bruyamment. On se croirait dans un film moldu où un dealer vérifie la qualité de sa came…

« Louise, approche un peu » Me dit-il en souriant. « Regarde moi ça… »

J’obéis et fixe bêtement la poussière blanche au creux de sa paume. En fait, avec plus d’attention, je remarque de minuscules particules lumineuses noyées au milieu de la poudre blanchâtre.

« Goûte-les ! » M’ordonne gentiment Hagrid un sourire malicieux sur les lèvres.

Intriguée, je porte à mes lèvres la roche écrasée. Le résultat est pour le moins… inattendu… le mélange a le goût de bonbon au miel et de fromage de chèvre mêlés, en tout cas, c’est l’impression que j’ai…

Devant mon regard interloqué, il crache enfin la réponse qui lui brûle les lèvres.

« Louise, félicitations ! Tu as trouvé, comme seulement une poignée de privilégiés avant toi, La Grotte Sovkipeu ! »

« Euhhhhh… Oui… d’accord… super… et alors c’est quoi la grotte Sauve-qui-peut ? » Lui demandai-je complètement larguée.

« Pas Sauve-qui-peut, Sovkipeu ! C’est un lieu, comme de nombreux endroits ici à Poudlard, qui est régi par les seules lois de la magie ! Elle apparaît et disparaît au gré des désirs de chacun… Tu connais la Salle sur Demande au château ? »

Devant mon air ignorant, il m’explique le système de la fameuse Salle sur Demande… Complètement dingue ce truc !

« C’est exactement le même principe ! Sauf qu’à l’intérieur, il est impossible de pratiquer la magie ! D’où la rareté de sa roche, très prisée pour ses capacités d‘inhibition! Figure-toi que c’est avec cette même pierre qu’Azkaban a été construite ! C’est formidable ! Dumbledore m’en a parlé mais je n’avais encore jamais eu l’honneur de la contempler réellement ! Quelle chance! »

Une minute de plus et je crois qu’il est capable de câliner les gros cailloux à l’entrée.
Non mais quelle histoire ! Après l’espèce d’oiseau rarissime, la grotte magique indétectable… mais qu’est-ce que cette forêt a encore à cacher ?

Un nouveau mystère résolu, je pénètre donc avec confiance dans l’obscurité familière, Hagrid sur mes talons.

« J’ai dit à Graupy de monter la garde, on ne sait jamais… »

La grosse lanterne de mon professeur est si efficace qu’une nuée de chauve souris se jette sur nous à peine un orteil à l’intérieur.

« Serdentard ! Serdyrounette à plumes ! C’est Lili ! On arrive ! » Criai-je dans la grotte pour la prévenir de ma présence.

A mon arrivée à l'intérieur de sa tanière, un sifflement joyeux m’accueille. Serdentard prend un air tout de suite beaucoup moins amical quand elle aperçoit Hagrid derrière moi. Sa crête se gonfle, menaçante et ses immenses pattes se plient, prêtes à bondir.

Hagrid, en véritable professionnel, sort un immense steak de son sac qu’il tend à ma protégée. Celle-ci se met à siffler avec colère, ses yeux lançant à présent des éclairs.

« Heu… Professeur… vous n’auriez pas quelques uns de vos gâteaux faits maison par hasard ? »

Surpris par ma requête, il sort néanmoins un sachet de ses fameux biscuits. Il en sort une dizaine qu’il empile dans sa main avant de la tendre à nouveau vers Serdy. Madame oublie alors toute prudence et se jette goulûment sur les friandises. Hagrid en pleure presque de bonheur.

« Oh c’est mignon! Elle adore mes gâteaux! C’est qu’elle a bon goût la jolie Occamy ! » Lui dit-il sur le même ton qu’emploient des parents pour parler à leur bébé.

Serdentard à la bouche pleine et semble véritablement se régaler. Elle se laisse même gratter les ailes par un Hagrid émerveillé.

« Vraiment Louise ! C’est extraordinaire ! Un tel spécimen, vivant dans ma forêt ! C’est comme un rêve qui se réalise ! »

Son enthousiasme, bien qu’exagéré, me fait néanmoins sourire. C’est vrai qu’elle est magnifique ma petite mémère !


Quand il aperçoit les œufs, c’est un florilège de compliments qui pleut dans la caverne, sous les yeux attentifs d’une Serdentard repue.

Après avoir vérifié la guérison de son aile, il sort un nouveau sac de gâteaux immangeables et le pose à coté du nid, « au cas où elle aurait un petit creux ».

Je lève les yeux au ciel mais je suis touchée par ses attentions maternelles.

« Je reviens dans deux minutes, je vais vérifier que Graupy ne fait pas de bêtises » Me lance t-il pendant que je nettoie les écailles poussiéreuses de mon oiseau.

La toilette terminée, je lui dispense un dernier câlin, caresse tendrement les œufs dont la couleur est devenue beaucoup plus intense et sors rejoindre Hagrid qui n’est toujours pas revenu.

A peine le nez dehors, ma baguette saute de ma poche, je me sens tomber, et tout devient noir.

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Commentaires
Louise Carpple ou l'art d'être française à Poudlard
  • La rentrée est proche, et pour Louise, pas le choix, elle s'effectuera à Poudlard ! Notre jeune française de quinze ans prend donc la direction de l'Angleterre où elle fera sans aucun doute des rencontres qui changeront à jamais son image de l'Ecole
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