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Louise Carpple ou l'art d'être française à Poudlard
19 novembre 2013

Chapitre 24 : Will se dévoile

Lucky_Clover_Pendant_Necklace_by_DecibelProductions« WILL !!! »

J’ai beau hurler à cracher mes poumons, le Serdaigle ne daigne même pas se retourner et avec ma lenteur, je finis par le perdre de vue. Je mets quelques minutes à reprendre mon souffle, appuyée contre un arbre, quand Max apparaît en trottinant, son sourire d’angelot lui éclairant le visage.

« Chouette ! Te voilà ! Le professeur Flitwick m’a prévenu de ta sortie et je te cherchais ! Papa et Maman arrivent demain pour te voir ! Il y aura peut être même Jeremy ! Je suis trop content Lili ! Mais, je viens de croiser Will, il avait l’air méga en colère ! Il ne s’est même pas arrêté pour me dire bonjour… Il est peut-être stressé par le match ? Tu seras là, hein Lili ? »


« Bien sûr Birdboy ! Je ne veux pas rater l’occasion de te chambrer après votre défaite ! »

« Dans tes rêves sœurette ! Cho c’est la meilleure attrapeuse après Harry Potter ! Et en plus, Will va jouer aussi ! Et c’était le meilleur marqueur du championnat de l’année dernière ! Je te parie trois paquets de Chocogrenouilles qu'on vous écrase de cent points ! »

« Hé bien ! Je vois que monsieur est bien renseigné ! Pari tenu Max ! »

Mon frère et son éternelle bonne humeur me serrent joyeusement la main et m’entrainent à sa suite.

« Viens ! Il faut que tu vois quelque chose ! C’est un truc trop méga magus ! »

« Magus ? C’est quoi ce truc ? »

« Ca veut dire génial Lili ! Enfin ! Mais tout le monde le dit en ce moment ! C’est la mooooode comme dit Jessy ! »

Son imitation indéniablement féminine me fait sourire et c’est docilement que je me laisse guider à travers un petit sentier. Un sentier si bien caché que je regarde à présent mon frère avec suspicion…

« Max ? Tu ne m’emmènes pas dans un recoin interdit et dangereux dont tu as le secret n’est ce pas ? »

« Mais non ! Je te jure ! C’est même McGonagall qui m’a dit comment y aller ! »

« Comment aller où ? »

Ma question reste en suspend jusqu’à ce que les arbres touffus bordant le sentier s’espacent et laissent enfin entrevoir un peu de lumière.

« Et voilà ! Regarde ! Ka est en bas ! C’est top ! Hein ? Moi aussi je fais partie de l’équipe ! Quand je vais dire ça à Papa, il va être trop fier ! »

Ka a réussi ! Ce que j’ai sous les yeux ne me laisse aucun doute ! C’est bien un terrain de football ! Sans but et avec la moitié des lignes, mais un terrain quand même ! Apparemment, nous sommes juste derrière le terrain de Quidditch, les gros anneaux argentés dépassent largement de la cime des arbres. C’est assez sommaire mais c’est un joli coin pour tenter de convertir les sorciers au sport moldu !

Je descends la pente bosselée avec précaution, persuadée de voir bientôt surgir des taupes de tous les trous qui m’entourent.

Ka, vêtue d’un short si court qu’on la penserait en culotte, trace les lignes blanches à l’aide de sa baguette tandis qu’à l’autre bout du terrain, deux autres personnes font de même. Quand elle aperçoit ma chevelure blonde, Ka s’essuie le front puis accourt jusqu’à moi, excitée comme un dragon devant son futur repas.

« Lili ! C’est génial que tu sois là ! Je comptais venir te raconter tout ça ce soir, mais c’est formidable que Madame Pomfresh t’ait enfin laissé e sortir ! Regarde ! Cette clairière est parfaite ! C’est un ancien morceau du labyrinthe du Tournoi des Trois Sorciers ! Rogue n’était pas trop chaud, mais McGonagall nous a entendues en discuter et elle m’a proposé ce lieu ! Il ne nous manque plus qu’à construire les buts et recruter des joueurs et on va pouvoir commencer à s’amuser ! »

« C’est super ! Une chance que McGonagall ait été là ! Qui sont les élèves là bas ? »

« Avec le t-shirt gris c’est Daniel, un troisième année de chez Gryffondor, et en rouge, à droite, c’est ton professeur particulier, Lena ! C’est vraiment une chouette fille ! On a sympathisé pendant mes visites à l’infirmerie ! Une de ses sœurs y est restée quelques jours à cause d’un sortilège de Coloration raté… Elle a trouvé mon projet génial et elle m’a promis de ramener du monde de sa maison ! »

« Hé bien ! On dirait que c’est bien parti ! Tu as aussi enrôlé mon frère apparemment ? »

« J’aurais été folle de ne pas le faire ! Il est né avec un ballon entre les pieds ce petit ! » S’exclame t-elle en ébouriffant les cheveux d’un Max au torse bombé de fierté.

« Tu veux bien nous aider ? Il reste le rond central à dessiner et après on doit encore faire les affiches de pub… »

« Bien sûr ! SI tu veux je planche tout de suite sur les affiches ! Je dois aller à la bibliothèque de toute manière, il faut à tout prix que je retrouve Will… Il a découvert des trucs sur ma famille ! Mais il n’a rien voulu me dire… Il s’est énervé dès que j’ai défendu Gabriel et il m’a plantée comme une vieille chaussette… »

«Hohoooo ! Joli Cœur nous fait une crise de jalousie ? Dois-je comprendre que mon frère est enfin venu te présenter ses excuses ? »

« Oui… Je suis comme qui dirait tombée sur lui au détour d’un couloir… Il était tout penaud… Tu l’aurais vu avec ses yeux de cocker… Evidemment je lui ai pardonné… »

« Mon frère avec des yeux de cocker ? Tu dois avoir pris beaucoup plus de potion que tu ne crois ! » Me dit-elle en ricanant.

« Si, si je t’assure, il était très convaincant ! C’est bien la première fois que je le voyais sans ce regard plein d’arrogance !»

« Hé bien ! Il faut croire que mon coup de gueule a porté ses fruits ! Les miracles existent ! »

Je m’apprête à répondre quand Lena arrive vers nous, visiblement fatiguée.

« Louise ! Ravie de te voir en pleine forme ! Tu te sens d’attaque pour commencer nos cours dès lundi ? »

Le rattrapage de Runes ne faisait pas partie de mes priorités du moment mais il faut bien s’y mettre un jour ou l’autre…

« C’est d’accord ! Vous comptez commencer les entraînements quand ? »

« On verra déjà le nombre de joueurs qu’on arrivera à recruter ! Mais j’ai plein d’amis d’origine moldu qui seront sans doute enchantés de voir le sport de leur enfance à Poudlard ! »

Ka et Lena se lancent alors dans une conversation passionnée sur les sorciers et le football, j’en profite donc pour m’éclipser en prévenant Carla d’un signe de main.
Direction le lieu de prédilection de tout Serdaigle qui se respecte, à savoir la bibliothèque ! Mission William Bellefleur enclenchée !

Je remonte la côte avec difficulté, et mes muscles protestent devant tant d’efforts  subits… Les marches du château me font, elles aussi, grimacer, mais quand j’aperçois l’immense porte de bois brun, un regain d’énergie naît en moi et c’est donc en trottinant que je pénètre dans la bibliothèque. Mme Pince me lance son éternel regard outré, et je fais le tour des rayons à pas de loup. Pas de trace de Will, uniquement des regards curieux de quelques première année.


Bon… réfléchissons deux minutes… il ne peut pas être au Quidditch puisque c’est notre équipe qui s’entraine… Dernière possibilité, le club de Sortilèges !

Me voilà donc repartie en sens inverse, le médaillon de trèfle sautillant sur ma poitrine. Après une visite complète du premier étage, je me rends compte que je ne sais même pas où à lieu ce fichu club ! Heureusement, les gros nuages à l’horizon en ont refroidi certains qui se promènent donc dans les couloirs. Une Serdaigle m’indique le chemin à suivre, en zozotant, et par la même occasion en m‘arrosant de salive.

Du couloir, je perçois le brouhaha de la pièce ainsi que plusieurs raies de magie multicolore qui en jaillissent. Je passe prudemment la tête à l’intérieur où je peux sentir la concentration… et la transpiration des élèves. Après une inspection minutieuse de l’immense salle aux murs matelassés de coussins épais, j’aperçois Will dans le fond. Il est entouré d’un groupe de cinq ou six élèves qui lui arrivent à peine à la taille et à qui il semble montrer un mouvement compliqué de baguette.

Je m’approche en rasant les murs, manquant à de nombreuses reprises d'être couverte de furoncles ou de m’envoler à travers la salle. Il y a des jeunes de tous âges, qui lancent toutes sortes de sortilèges, plus ou moins encadrés par un préfet. Le professeur Flitwick passe joyeusement de groupe en groupe en prodiguant de nombreux conseils. Avec ma jupe courte et mon débardeur d’été, je fais tellement tache au milieu de toutes ces robes noires qu’il me remarque immédiatement et s’approche rapidement de moi, tout en repoussant d’un coup de baguette les multiples sorts qui s’apprêtent à le frapper.


« Miss Carpple ! Quel plaisir de vous voir sur pieds ! Vous venez vous joindre à nous ? Il n’y a rien de mieux pour progresser ! »


« Oh non Professeur ! J’en ai fini avec les blessures ! Qu’elles soient magiques ou non ! Je compte bien rester au calme pendant quelques temps ! »

« Je vous comprends ma chère ! C’est Hagrid qui risque d’être déçu… »

« Je compte bien continuer à sauver des animaux avec lui ! Cependant, j’éviterai juste de me retrouver seule au milieu de la forêt… »

« Avec le médaillon que vous avez autour du cou, je doute fort qu’une quelconque espèce animale s’approche de vous… »


« Comment ça professeur ? »

« Hé bien il s’agit d’un talisman de vieille magie et si mes souvenirs poussiéreux sont exacts, il dégage une énergie semblable à des signaux hormonaux qui indiquent que vous êtes immangeable aux yeux des prédateurs… D’où le thème chanceux qui entoure sa légende… Il me semble que ce bijou fait autre chose mais impossible de me rappeler quoi… En tous cas, c’est très précieux, et d’après le folklore irlandais, c’est un gage d’amour éternel, donc souvent offert lors de demandes en mariage… Vous êtes Irlandaise Miss Carpple ? »

A la coloration intense de ma peau, je crois qu’il comprend ma réponse et éclate alors d’un rire joyeux.

« Hé bien dans ce cas, félicitations ! » Me dit-il en s’éloignant, le sourire  aux lèvres.

Un gage d’amour éternel ? Mariage ! Will a perdu l’esprit ou quoi ! Je l’aime bien d’accord ! Mais on ne s’est même pas encore embrassés, alors il ne faudrait pas exagérer non plus !
Ce n’est donc plus vraiment excitée que je rejoins ma future victime, bien décidée à lui rendre gentiment son cadeau un peu trop… engageant.

Il m’a vue. Je sais qu’il m’a vue, j’ai senti son regard caresser ma peau. Pourtant, il m’ignore royalement et poursuit ses exercices avec son groupe. J’insiste donc en me raclant bruyamment la gorge.

« Heu Will ? Je peux te parler cinq minutes s’il te plait ? »

« Je ne peux pas laisser les deuxièmes années seuls ! » Me répond t-il sèchement.

Une fillette glousse alors en le regardant tandis que sa voisine lui demande :

« C’est elle qui perturbe ta magie Will ? »

Ce dernier lui lance alors un regard noir, leur ordonne de continuer leurs exercices puis quitte sa place et m’attrape par la main.
Il m’entraine dans le couloir, se moquant royalement des jets de magie qui frôlent sa robe.

« Bon qu’est ce qu’il y a ? »

« Qu’est ce qu’il y a ? Déjà je voudrais que tu m’explique la raison ta crise de jalousie débile de tout à l’heure ! Cela aurait-il un rapport quelconque avec le fait que ce collier soit l’équivalent d’une bague de fiançailles ? »

Son teint blêmit brusquement et je vois qu’il cherche la réponse appropriée.

« Qui t’a raconté une chose pareille ? »

« Que le collier était gage d’amour éternel dans la mythologie irlandaise ? C’est Flitwick, à l’instant, quand il l’a vu autour de mon cou ! »

« Ah… Hé bien… je ne vais pas te mentir… c’est la signification première… mais si je te l’ai offert c’est surtout parce qu’il protège vraiment ! »

« Will ? »

« Oui ? »

« Comment ça surtout ? »

Il inspire un grand coup puis fixe son regard bleu nuit dans le mien.

« Je t’apprécie beaucoup Louise… Franchement, il faut être aveugle pour ne pas le remarquer… Je me disais que peut-être, éventuellement… Tu accepterais de sortir avec moi ? »

Merde… Que répondre à ça ? On se connait depuis peu, mais je dois admettre que c’est un mec génial et si gentil, drôle et prévenant… Je serais surement super heureuse avec une personne comme lui… Cependant, une question tourne en boucle dans ma tête… En as-tu réellement envie ?

J’essaie de m’imaginer ce que me dirait Ka et ce serait sans aucun doute un « Fonce !» massif avec un sourire espiègle prononcé, puis, je visualise le visage joyeux d’Emilie me murmurant « Ne te précipite pas Lili, tu le regrettes toujours après… ». Enfin, je sens presque le regard glacial de Gabriel me fixer.

Pour Will, ma réflexion doit durer une éternité, et à force de peser le pour et le contre, ma bouche finit par trancher pour moi…

« C’est d’accord ! »

Très original comme réponse, bravo ma vieille…

Le son a à peine franchi ma bouche que Will prend ma main avec douceur, place ses autres doigts sur ma joue brûlante, il se penche et dépose ses lèvres fines sur les miennes.

Quand il m’embrasse, c’est le goût de l’automne qui s’empare de moi. Ses mains, longues et minces, me caressent comme une feuille virevoltant au milieu des bourrasques, ses cheveux de miel me chatouillent délicatement l’oreille et son souffle… son souffle, saccadé et musqué me rappelle avec bonheur le parfum d’un potiron fraichement découpé.

Quand il met fin à notre étreinte, je dis bien « il », car j’en aurais été incapable, il éclate alors de rire avant de me murmurer :

« Depuis le temps que je rêve de faire ça ! C’est encore meilleur que dans mon imagination ! »

Voilà, c’est tout Will, pas de pique, pas de cynisme, pas de moquerie, il est authentique et sincère, c’est ce que je préfère chez lui.

« Ah oui ?  Parce que ça fait un moment que tu préméditais ton crime ? »

« Bien sûr Madame le juge ! Depuis que vous m’avez gentiment remballé quand je croyais défendre Max d’une attaque de Serpentard ! Bizarrement, je n’ai jamais eu l’envie de vous zigouiller comme vos autres compatriotes, mises à part ces si jolies lèvres que je désirais dévorer bien sûr… »

« Je vous déclare coupable ! Je vous ferai enfermer à Azkaban ! »

« Aucune prison ne pourra me retenir ! Je suis un aigle, je m’envole, c’est l’amour qui soutient mes ailes si je dégringole ! »

« Will ! Te voila poète maintenant ! Tu jures que ce n’est pas toi pour les fleurs ? »

« Non ma belle ! D’ailleurs, j’aimerais beaucoup connaître ce rival ! Tu as demandé à cette brute de Santos ? Non ! Qu’est ce que je raconte, aucune chance que ce soit lui ! La délicatesse ne fait pas vraiment partie de ses qualités à cet espèce de… »

« Will ! Si on doit sortir ensemble, tu dois me promettre d’arrêter cette haine gratuite ! C’est complètement ridicule ! »

« Ridicule ?! Gratuite ? Je te rappelle qu’il m’a envoyé à l’infirmerie ! De plus, je déteste la manière dont il te tourne autour! Et puis, tu le critiquais autant que moi il n’y pas si longtemps, et maintenant, alors qu’il t’a blessée aussi, tu le défends… Je peux savoir à quoi est dû ce revirement ? »

Parce que Gab n’est pas celui qu’il paraît être ? Parce que son attitude n’est qu’une carapace de rancœur ? Je ne peux définitivement pas lui dévoiler quoi que ce soit…

« Disons que Ka m’a demandée de ne pas le juger trop vite, alors j’ai décidé de lui laisser une chance d’être moins… moins… »

« Moins lui quoi… »

« Tout le monde peut changer Will ! Il faut juste ne pas rentrer dans son jeu c’est tout ! »

« Ouais… Ben demain, je peux te promettre que je ne vais pas me laisser agresser par ses Cognards, Jim Peach et Elora Bleedy ont pour consigne de le bombarder, Drake Pimberly, notre capitaine, le craint plus qu’Urquhart,et il a raison si tu veux mon avis… Ce mec à la rage  une batte dans les mains ! Je me demande, comment il est possible qu’une fille aussi douce que toi appartienne à Serpentard… Tes origines ne font pas tout… »

« Mes origines, parlons-en tiens ! Tu ne m’as toujours pas dévoilé ce que tu as découvert ! Dis-moi tout Will ! S’il te plaît ! »

Je sens l’excitation me gagner à nouveau, à deux doigts de déterrer ce mystère !

« Je voulais garder le suspens jusqu’au bout ! Il faut dire que c’est un sacré bordel dans ta famille ! Grâce à ton père, qui m’a donné l’adresse de ta grand-mère, à laquelle j’ai pu poser toutes les questions possibles et imaginables et qui a fini par m’avouer que… »

« Monsieur Bellefleur ! Voilà bientôt vingt minutes que vous avez abandonné votre poste ! Je suis sûr que Miss Carpple peut attendre un peu… Allez ! Retournez auprès de vos élèves ! » Nous interrompt un Flitwick aux cheveux ébouriffés.

Will commence à suivre Flitwick, puis il revient sur ses pas en courant, m’embrasse du bout des lèvres, puis me lance, en retournant vers la salle à reculons :

« Rendez-vous ce soir dans le Hall ! Je t’expliquerai tout ! A plus tard ma belle ! »

J’ai envie de hurler de frustration ! En fait, une fois la porte refermée, je hurle réellement en tapant du pied comme une gamine capricieuse. Un fantôme passant par là, fronce les sourcils devant mon comportement immature puis traverse le mur sans détourner son regard austère.

Je retourne donc à la salle commune, complètement désespérée et surtout, avec le goût de mon nouveau petit ami sur les lèvres. Comme j’ai hâte de voir la tête de Ka !

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Commentaires
N
C'est un plaisir de tout relire depuis le début... Il y a tellement de détails que certains m'avaient échappés.<br /> <br /> Je suis encore et toujours fan de Will (on ne se refait pas!).<br /> <br /> Bon courage pour reposter tous les chapitres!
Louise Carpple ou l'art d'être française à Poudlard
  • La rentrée est proche, et pour Louise, pas le choix, elle s'effectuera à Poudlard ! Notre jeune française de quinze ans prend donc la direction de l'Angleterre où elle fera sans aucun doute des rencontres qui changeront à jamais son image de l'Ecole
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